- macre
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• 1765; macle 1554; mot de l'Ouest; o. i.♦ Plante aquatique (myriophyllacées) à fleurs blanches, à fruits épineux appelés châtaignes d'eau, noix d'eau.macre ou maclen. f. BOT Plante des eaux claires et stagnantes, à fleurs blanches, dont le fruit contient une amande comestible.⇒MACRE, subst. fém.BOT. Plante aquatique dicotylédone (de la famille des Onagrariées), à fleurs blanches, poussant à la surface des étangs ou des marais et dont les fruits, formés de quatre cornes épineuses disposées en croix, sont comestibles. Synon. châtaigne d'eau. Ces femmes — opale et nacre, Satin nocturne et cheveux roux — Avec en main des fleurs de macre, À longs pas clairs, foulent des tapis mous (VERHAEREN, Villes tentac., 1895, p.144). Pour s'immobiliser enfin sous les macres qui bordent le Grand-Trou (H. BAZIN, Bur. mariages, 1951, p.135).Rem. Sous la forme macle ds Ac. et dict. XIXe et XXe siècles.Prononc. et Orth.:[
]. Ac. 1762, 1798: macle; 1835, 1878: macle, macre; 1935: macle. On rencontre l'accent circonflexe: mâcre (R. Ling. rom., 1978, n° 42, p. 109). Étymol. et Hist. 1542 (GESNER, Catalogus plantarum latine graece germanice et gallice, p. 132 d'apr. FEW t. 21, p. 176a). Orig. inc.; cf. FEW t. 21, p. 176a et 176b, note 1.
ÉTYM. 1554, macle; macre, 1765; « mot de l'Ouest d'orig. inconnue » (Dauzat).❖♦ Bot. Plante herbacée, aquatique, à fleurs blanches, à fruits épineux et comestibles, appelée cornuelle, châtaigne d'eau, noix d'eau, truffe d'eau (famille des Myriophyllées).0 Une couleuvre des marais passa, lente, ondulante, la tête maintenue à cinq centimètres au-dessus d'un banc de macres.H. Bazin, Cri de la chouette, p. 227.➪ tableau Noms de fruits.
Encyclopédie Universelle. 2012.